La ferme Papa

Je m’appelle Laure, j’ai 33 ans, je suis kinésithérapeute libérale. Je me forme également dans l’accompagnement psychologique car je suis convaincue que l’ouverture à soi puis à autrui est un beau cadeau de l’existence mais aussi un bon préalable à l’ouverture de nos yeux sur le monde. Je souhaite également réorganiser mon temps professionnel pour trouver un équilibre de vie simple, respectant mon rythme et mes aspirations, en harmonie avec le vivant.

Je m’appelle Pierre, j’ai 38 ans. Je suis associé dans un cabinet de gestion de patrimoine indépendant que j’ai co-créé en 2009 et je souhaite maintenant donner un autre sens à ma vie et me tourner vers une activité en lien direct avec la nature.

Sacha et Lison, nos enfants ont respectivement 7 ans et 5 ans, ils sont scolarisés dans une école alternative qui est installée dans un environnement naturel servant de terreau à l’expérimentation et à la découverte du monde vivant.

Les apprentissages sont proposés par différentes pédagogies dites “actives” favorisant l’initiative, l’autonomie, la persévérance et la coopération entre enfants. Sacha est passionné par les animaux depuis son plus jeune âge et rêve d’agir pour empêcher la disparition des espèces en voie d’extinction. Lison aime particulièrement avoir les mains dans la terre, l’eau, l’argile… Elle a une grande sensibilité artistique.

Nous sommes attentifs à leurs personnalités et à leurs centres d’intérêts, nous ne faisons que les accompagner en ce sens et ne forçons en rien leurs implications ou non dans le projet familial.

UN PEU PLUS LOIN DANS LA REFLEXION

Nous remarquons que la société nous embarque dans des rythmes effrénés, chargés de travail, de stress et de conventions en tout genre. En même temps, nous sommes de plus en plus assistés (technologiquement, énergétiquement, socialement, financièrement…) dans notre quotidien. Cela nous rend très dépendant de notre système actuel et donc vulnérable en cas d’effondrement de celui-ci.

Pour illustrer cette notion de dépendance, voici quelques exemples :

L’eau potable coule en abondance au robinet et dans nos WC. Quand nous ouvrons le robinet, nous sommes certains que l’eau va couler, cela nous semble inconditionnel.

L’alimentation est en quelque sorte banalisée et dénaturée (publicités, aliments préparés cuits en 5 min, toute l’offre sur place dans un supermarché ou même en un clic grâce au drive, fruits et légumes de toutes saisons et de toutes provenance à l’étalage toute l’année, fast-food, gaspillages…).

La santé déresponsabilisée (pas assez de prévention pour responsabiliser les personnes à prendre soin de leur santé, les médicaments en systématique pour faire disparaitre les symptômes sans les comprendre…)

Tous ces appareils électriques sur lesquels nous comptons en permanence…

Le domaine de la construction (clé en main, système énergétique dépendant, dépendance en cas de dépannage…),

Les achats en ligne (en 2 clics mon article fabriqué au bout du monde va arriver dans 3 jours dans ma boite aux lettres)

Le prêt à porter et à changer au gré de la mode.

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Et si demain il se passait un évènement grave ? Début 2020, les collapsologues n’étaient pas pris au sérieux car leurs prédictions d’un effondrement paraissaient invraisemblables. Qu’en est-il quelques mois plus tard ? Avec la pandémie de la Covid, nous constatons qu’il ne faudrait pas grand-chose pour enrayer le modèle actuel.

Faire davantage par soi-même (ou du moins SAVOIR FAIRE par soi-même), c’est diminuer ses liens de dépendance et renforcer sa résilience. Il est toujours intéressant d’apprendre, de sortir de sa zone de confort et d’améliorer ses capacités d’adaptation. Il ne s’agit pas de devenir spécialiste dans tous les domaines mais plutôt de combiner une somme de petits savoirs pour faire face aux besoins essentiels. Il ne s’agit pas non plus de faire cavalier seul mais plutôt de s’entraider, de se compléter et de se soutenir humainement.

Enfin, rechercher l’autonomie, c’est aussi l’occasion de se questionner sur la préservation de sa santé. En effet, prendre soin de soi et de sa santé ne devrait pas être une option. Et pourtant, la malbouffe, la sédentarité, le stress, les pollutions détruisent à petit feu notre capital santé.… un engrenage dans lequel il est parfois bien difficile de trouver la porte de sortie. Nous savons qu’il existe différents concepts concernant la promotion de la santé et qu’il est parfois difficile de s‘y retrouver. De notre côté, nous avons commencé à nous pencher sur la question et nous expérimentons quelques changements depuis peu. Sans vouloir nous enfermer dans un concept unique, nous privilégions d’une part des apports et un environnement sain et d’autre part des occasions de nous renforcer. Pour cela, nous prenons comme repères deux grands principes du vivant : la loi de l’homéostasie et la loi de l’hormèse.     

  • L’homéostasie c’est le principe qui permet à notre organisme de revenir spontanément à son état de fonctionnement optimal en l’absence de perturbations extérieures. Son bon fonctionnement dépend de notre alimentation, de notre environnement et de notre hygiène de vie.
  • La loi de l’hormèse, c’est la capacité de notre organisme à se renforcer (résistance, endurance, force, immunité…) après avoir été soumis à un stress aigu qui n’a pas dépassé sa capacité adaptative (exposition au froid, jeûne, vie non aseptisée, activités physiques…).

DES CHIFFRES QUI DERANGENT

La population mondiale s’accroît chaque année de près de 89 millions d’habitants grâce à un nombre de naissances supérieur (150 millions) à celui des décès (61 millions).

https://www.planetoscope.com

 

1/4 de la production alimentaire mondiale est jetée avant d’être consommée et en parallèle 13% de la population mondiale souffre de mal nutrition. 

https://www.planetoscope.com/

D’après la Fondation du Football, 100 milliards de litres seraient utilisés chaque année pour arroser les terrains de football français en gazon naturel.

 https://www.planetoscope.com/

Chaque seconde, dans les WC en France, ce sont 3171 litres d’eau qui sont utilisés.

 https://www.planetoscope.com/

Un enfant de 8 ans a ingurgité plus de sucre que son grand père en a ingurgité durant toute sa vie.

https://lareleveetlapeste.fr/

En agriculture industrielle, les pommes subissent en moyenne 35 traitements avant d’être consommées.

https://www.greenpeace.fr

Les 4 plus grosses cultures : blé, soja, mais, huile de palme, servent à 80% a nourrir les bovins industriels.

https://www.planetoscope.com/

NOTRE REACTION

  • Nous ne pouvons plus indéfiniment piller et détruire notre planète.
  • Nous ne pourrons pas toujours aller plus vite et encore plus vite.
  • Les générations à venir et peut-être nous-même allons être confrontés aux limites du système actuel qui nous a trop éloigné de la nature et de notre nature profonde.
  • Nous avons envie de donner davantage de sens à notre vie.
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